Est-ce difficile d’ouvrir une société à Dubaï ?

Lucas

La création d’une société à Dubaï est relativement facile. Dubaï est riche de plusieurs zones franches qui sont regroupées par secteurs d’activités. Ces zones franches sont créées en vue de faciliter les échanges commerciaux et attirent de nombreux investisseurs. Vous pouvez confier les formalités de création de votre entreprise à un cabinet spécialisé ou suivre la procédure vous-même.

Comment se déroule le processus de création d’une entreprise à Dubaï ?

Une fois votre projet prêt, l’étape qui suit consiste à remplir les formalités de création de votre société à Dubaï. Pour ce faire, vous aurez besoin de choisir la structure ainsi que le statut juridique. Vous avez le choix entre 3 types de sociétés à Dubaï : une société offshore, une société freezone et une société Mainland (LLC).

Avec la société offshore, vous pouvez commercer partout dans le monde depuis Dubaï sans être présent physiquement dans cette ville. La société freezone vous offre de nombreux avantages fiscaux et avec la société Mainland (LLC), vous avez une grande liberté d’action.

Cette étape de la création d’entreprise étant très importante pour ouvrir une société à Dubaï, nous vous recommandons de bien réfléchir sur la question avant de vous décider. L’étape qui suit est l’immatriculation de votre société, mais auparavant, vous devez choisir le nom de la structure. Ce nom sera déposé au Department Of Economic Development de Dubaï.

Après cela, vous devez obtenir une licence et vous avez le choix entre 3 types de licence : la licence commerciale, la licence industrielle et la licence professionnelle. En fonction du type de société, il vous faudra aussi un compte bancaire dans un établissement financier à Dubaï. En outre, vous devez trouver un sponsor local ressortissant des Émirats arabes unis. Ce dernier sera détenteur de 51 % des parts sociales de la société.

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Existe-t-il des restrictions concernant les industries qui peuvent être exploitées à Dubaï ?

L’importation, la production, la consommation ou la détention de stupéfiants sont strictement interdites et sévèrement punies par la loi. Entrent dans cette catégorie, la résine de cannabis, la cocaïne, le haschich, l’héroïne, la marijuana, mais aussi des substances considérées comme stupéfiants comme la codéine.

Il en est de même pour les cigarettes électroniques qui contiennent des huiles CBD (cannabidiol). Ces accessoires sont formellement interdits aux EAU, car elles entrent dans la catégorie des produits narcotiques ou psychotropes. Seules les cigarettes électroniques qui contiennent du tabac chauffé à brûler et des saveurs aromatisées (menthol, pomme, etc.) sont autorisées à la vente ou à la fabrication.

L’industrie pharmaceutique est également très réglementée dans ce pays qui assimile certains médicaments à de la drogue.

Est-il facile d’obtenir un financement pour une nouvelle entreprise à Dubaï ?

Les prêts bancaires, les lettres de crédit, les découverts ou crédits d’exportation sont les principales lignes de financement. Toutefois, les banques à Dubaï sont opposées au risque, ce qui explique que la grande partie des demandes de crédit sont rejetées.

Néanmoins, des mesures sont prises par les autorités locales pour améliorer l’accès au financement par les entreprises. C’est le cas par exemple du Fonds Mohammed Bin Rashid pour les PME créé spécialement pour soutenir et aider le développement des PME dubaïotes. Ce Fonds a ainsi donné naissance à toute une génération d’innovateurs et d’investisseurs. Les initiatives de financement par les pairs comme Beehive, par exemple, facilitent aussi l’investissement à Dubaï en révisant à la baisse les montants requis.

Il existe également un grand nombre d’accélérateurs et d’incubateurs à Dubaï. Plusieurs d’entre eux proposent des options de financement des start-ups. Par ailleurs, le gouvernement dubaïote a aussi ouvert de nouvelles perspectives de partenariat entre le public et le privé. Ce partenariat permet aux PME et aux grandes entreprises de travailler avec le gouvernement qui a aussi revu les conditions de faillite.